Installer un poêle à bois chez soi, c’est faire le choix d’un chauffage à la fois écologique, économique et chaleureux.
Mais pour en profiter en toute sécurité, un entretien régulier s’impose. Et au cœur de cet entretien : le ramonage du conduit de fumée.
Trop souvent négligé, ce geste simple joue pourtant un rôle clé dans la prévention des risques d’incendie et l’optimisation du rendement de votre poêle à bois.

Quand faut-il faire ramoner ? Par qui ? Quels sont les risques si on ne le fait pas ? Voici tout ce qu’il faut savoir.

Pourquoi le ramonage est-il indispensable ?

Un conduit de cheminée mal entretenu peut rapidement devenir un véritable danger.
En brûlant, le bois libère des particules fines et des dépôts de suie qui s’accumulent le long des parois du conduit.
À terme, cela favorise la formation de bistre, une substance hautement inflammable.
Résultat :
le risque de feu de cheminée augmente, avec des conséquences potentiellement dramatiques pour votre logement.

Le ramonage permet d’éliminer ces résidus, de garantir une bonne évacuation des fumées, de prévenir les intoxications au monoxyde de carbone et d’améliorer les performances énergétiques de votre appareil.
Un conduit propre facilite le tirage, réduit la consommation de bois, et évite l’encrassement prématuré du poêle.

À quelle fréquence faire ramoner son conduit ?

En France, le ramonage est obligatoire. Il est encadré par le règlement sanitaire départemental qui impose, dans la majorité des cas, deux ramonages par an, dont un pendant la période de chauffe.
Cette règle concerne tous les conduits de fumée desservant un appareil à combustion, qu’il s’agisse de bois, charbon, fioul ou gaz.

Le ramonage mécanique, réalisé à l’aide d’un hérisson (et non un simple produit chimique), doit être effectué par un professionnel qualifié, qui vous remettra une attestation de ramonage.
Ce document est essentiel, notamment en cas de sinistre : en son absence, votre assurance habitation pourrait refuser d’indemniser les dégâts liés à un incendie.

Quels sont les risques si on ne fait pas ramoner ?

Outre les risques d’incendie et d’intoxication, l’absence de ramonage expose à des sanctions légales.
En cas de contrôle ou de sinistre, vous pouvez être tenu responsable et faire face à une amende forfaitaire ou à un refus de prise en charge par votre assurance.

Ne pas entretenir son conduit, c’est aussi risquer une perte de performance : un poêle mal tiré chauffe mal, consomme plus de bois, et pollue davantage.
Le ramonage
contribue donc directement à la durabilité de votre installation et à votre confort au quotidien.

Qui peut effectuer le ramonage ?

Seul un ramoneur certifié peut garantir un travail conforme à la réglementation.
Le professionnel inspecte le conduit, procède au nettoyage mécanique, et vérifie l’état général de l’installation.
Cette intervention dure généralement entre 30 minutes et 1 heure, selon la complexité du conduit.

Faire appel à Pro Feu Design, un expert, c’est aussi l’assurance de bénéficier de conseils personnalisés sur le bon usage de votre poêle, le choix du bois, ou encore la ventilation de la pièce.

En résumé

Le ramonage de votre poêle à bois n’est pas une option. C’est une obligation légale, une mesure de prévention essentielle, et un geste écologique et économique.
Pour profiter pleinement de la chaleur de votre poêle en toute sécurité, faites ramoner au moins une fois par an, idéalement en amont de l’hiver. Et surtout, confiez cette mission à un professionnel reconnu, capable de vous fournir l’attestation nécessaire.

Protégez votre maison, vos proches, et vos économies : n’attendez pas que la suie vous rappelle à l’ordre.

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